BMW est un habitué des séries limitées et énervées. L’actuelle M3 CS reprend un principe déjà vu sur les précédentes générations : quelques kilos de perdus et chevaux de gagnés, un châssis affuté comme une dague et un tempérament bien plus radical que la M3 classique. Qui devient presque fade, en face de ce délirant monstre vert au 6 cylindres de 550 ch.
Le hasard fait bien les choses. Il paraît qu’il faut rouler en voiture verte, de nos jours. La M3 CS qui nous attend est très verte, elle sera donc excellente pour la planète et pour la santé. Tout ce qui tranche avec les silhouettes de SUV grisonnants est bon pour le moral, en tout cas. Et puis on adore les phares jaunes, clin d’œil aux voitures de course en GTE (rien à voir avec nos phares jaunes franco-français). Bon, il ne s’agit que de feux de jour, et pas vraiment le plus important à retenir de cette BMW routière déguisée en pistarde. Ou l’inverse peut-être. Tiens, on touche précisément à l’esprit des M3 CS et CSL qui ont sévi par le passé. BMW n’en est pas à son coup d’essai, en effet : depuis la E46, toutes ont eu droit à leur variante extrême et exclusive : la M3 CS sera produite à 1.800 exemplaires, et on imagine bien que la France ne sera pas son pays de diffusion prioritaire (73 unités prévues). Il faudra être malin et très motivé.
{{_DYNINFEED_BLOCK_}}
in Essais
Comments
Loading…