L’Alfa Romeo Giulia serait-elle née dix ans trop tard, ou est-elle au contraire en avance sur son temps, si l’on anticipe un retour à certains principes de base de l’automobile ? Puisqu’il faut aujourd’hui faire vœu de simplicité, parait-il, autant rester fidèle à la tradition. Voire la faire durer, avec un restylage aussi léger que symbolique. On dit parfois qu’il faut éviter de marcher dans la mode, ça porte malheur.
Voici l’exemple type de la voiture de journaliste auto : tout le monde l’applaudit, mais personne ne l’achète. La Giulia fait partie de ces autos dont le succès d’estime et l’image sont inversement proportionnels aux chiffres de ventes. Fatalement, quand le public se rue en masse sur des gabarits haut perchés… Et sur ce créneau en berne des berlines classiques, seules les Mercedes Classe C ou BMW Série 3 tiennent le coup (l’Audi A4 est en fin de carrière). Difficile de lutter quand on n’est pas allemand, surtout si l’on ne dispose pas de la moindre électrification. Alfa Romeo semble même ne plus y croire, préférant recentrer ses efforts sur les Stelvio et surtout Tonale. Quoique, en faisant durer un modèle lancé en 2016, le constructeur milanais n’a peut-être pas tout à fait renoncé.
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in Essais
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