La BMW Série 5, depuis ses débuts, est l’exemple type de la routière au long cours qui invite à avaler les kilomètres d’autoroute en soignant sa moyenne. C’est toujours possible, même si certaines “pratiques” sont devenues plus sages ces dernières années. Une question cruciale demeure : la version électrique i5, apparue avec la nouvelle Série 5, est-elle toujours l’outil de voyage que l’on connait depuis des lustres ?
Pour les gros rouleurs qui sillonnent les autoroutes de France et d’Europe, rien ne remplacera un Diesel moderne dûment optimisé. On imagine mal les adeptes de la BMW Série 5 de la première heure se séparer de leur 520d capable de parcourir 1.000 km avec un seul plein, tout en tenant des moyennes respectables. Surtout quand remplir un réservoir demande 10 mn montre en main, paiement compris. Alimenter la grosse batterie de 81,2 kWh (capacité nette) de la i5 que l’on vient de démarrer est évidemment une autre affaire. Cela dit, l’argument est moins figé ces derniers temps, à mesure que la puissance des bornes de charge augmente, que les autos sont capables de les encaisser, et que le maillage du réseau autoroutier s’étoffe. En théorie, la boucle de plus de 1.000 km que nous allons infliger à notre i5, majoritairement sur voie rapide avec le moins de haltes possible, devrait donc être une formalité.
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in Essais
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