Personne ne remet en question les performances et chronos saignants des sportives électriques du moment, ni leur efficacité. Juste l’absence de caractère, au mieux leur neutralité. Pour son premier modèle badgé N 100 % à piles, Hyundai pousse le délire plus loin et nous sert une Ioniq 5 N de 650 ch à la sauce rallye. Totalement artificielle, et alors ? Ne faites pas semblant d’être choqué avant d’avoir goûté.
Voilà certainement le seul bénéfice concret à tirer de l’électrique, quand on a grandi avec un goût certain pour le pétrole et l’huile proche de l’ébullition. Il est facile de sortir de très fortes puissances, des valeurs de couple proches d’une locomotive, le tout bien canalisé par l’électronique, avec des chronos impressionnants à la clef. Il est bien moins complexe de développer un moteur électrique très puissant qu’un V8 ou un V12 atmosphérique à fort rendement… Dans le genre extrême, Tesla propose déjà l’hallucinante Model S Plaid (1.020 ch !), Porsche et Audi les jumelles Taycan et e-tron GT, impressionnantes dans leurs versions de pointe.
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in Essais
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