La gamme électrique de Ford, jusqu’à présent cantonnée au seul Mustang Mach-E, compte désormais un second modèle avec le SUV compact Explorer. En principe, le nouveau venu serait bien calibré pour l’Europe… Pour cause : cet américain cache habilement son accent allemand, mais ne renie pas ses dessous signés Volkswagen. Notre essai.
Voici peut-être un peu d’éclaircie pour l’avenir de Ford sur le Vieux Continent. La disparition des Fiesta et Focus, l’arrêt de l’E85 sur le petit SUV Puma (qui tirait les ventes vers le haut), et une offre électrique réduite au Mustang Mach E… Voilà pour le contexte, pas vraiment propice aux performances commerciales. Le nouveau Explorer apporte donc un coup de frais bienvenu dans la gamme européenne du constructeur américain. Attention, à ne pas confondre avec le gros et pesant SUV de plus de 5 mètres de long, doté d’un V6 PHEV, qui portait le même nom jusqu’à sa disparition récente du catalogue. Dommage d’ailleurs (en toute subjectivité, on aimait bien).
Désormais, l’Explorer est un gabarit bien plus compact, de 4,47 m de long, qui se chargera de porter les couleurs Ford sur le créneau déjà chargé de ces crossovers familiaux 100 % électriques. Face à lui se trouveront Renault Scenic E-Tech, Peugeot E- 3008 et surtout ses cousins du groupe Volkswagen. Cela ne se voit pas, mais cet Explorer est en réalité un ID.4 rhabillé de A à Z, aussi bien en termes de style extérieur (tant mieux, diront certains) que d’habitacle. Techniquement, nous avons pourtant affaire à un clone quasi parfait du SUV Volkswagen. {{_DYNINFEED_BLOCK_}}
in Essais
Comments
Loading…