Après une version hybride 48V à l’agrément mécanique décevant, l’Alfa Romeo Tonale revient dans une inédite variante hybride rechargeable, une première pour la marque. De quoi être enfin à la hauteur des attentes ?
Quelle sensation bizarre d’être au volant d’une Alfa, le Biscione trônant fièrement au centre du volant, et de n’entendre aucun son de moteur. Pas de V6 Busso ni de V8 atmosphérique et encore moins de V6 biturbo. Rien ! Seulement le sifflement caractéristique d’un véhicule électrique.
Et pourtant, il va falloir s’y habituer car le Tonale hybride rechargeable est bien la première Alfa à s’électrifier, ouvrant la voie à une gamme qui deviendra 100% électrique en 2027. En attendant cette révolution, le Tonale peut déjà parcourir une cinquantaine de kilomètres (jusqu’à 135 km/h) sans consommer une goutte de carburant. Une valeur moyenne par rapport à la concurrence, et assez loin des 69 km d’autonomie en cycle mixte WLTP annoncés par la marque.{{_DYNINFEED_BLOCK_}}
Pour électrifier son SUV, Alfa a logiquement pioché dans l’énorme banque d’organes du groupe Stellantis, et notamment celle du Jeep Compass avec qui il partage sa plateforme. Sauf que pour satisfaire aux nouvelles exigences de la marque, et surtout celles de son PDG Jean-Philippe Imparato, le Tonale a vu sa commercialisation repoussée de 12 semaines, le temps d’augmenter la taille du réservoir (pour atteindre 600 km d’autonomie entre thermique et électrique), revoir le software et changer la batterie. Cette dernière, d’une capacité utile de 15,5 kWh se recharge en 2 heures 30 sur une Wallbox 7,4 kW et en presque 6 heures sur une prise 3 kW.
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