Le renouvellement de la BMW Série 7 a été dicté par un mot d’ordre : zéro complexe. Dessin, proportions, technologie… Les raisons d’être déstabilisé sont nombreuses, à commencer par la primeur accorée à la i7. C’est en effet la première fois que le porte-drapeau BMW s’accorde au 100 % électrique ! La nouvelle Série 7 revisite ainsi de manière assez phénoménale le principe de la limousine à conduire soi-même. Déjà, on ne lui reprochera pas de manquer de charisme.
Peut-on à la fois être l’héritière de l’une des grandes berlines de luxe les plus traditionnelles qui soit, tout en s’accordant aux contraintes et enjeux des années 2020 ? Le piège est gros, et par le passé, certains renouvellements de Série 7 n’ont pas toujours été du goût des fans du modèle. Conservateur, le public de la plus grande des BMW ? Pas tant que ça, au vu du succès de la génération “Bangle” du début des années 2000, pourtant controversée (pour rester poli). Dans un autre registre, plus massif, la septième génération de Série 7 (G70 en interne) tranchera dans les (très) grandes largeurs avec l’ultra-classique devancière. Difficile d’y trouver une filiation… Encore moins si l’on songe aux modèles de finesse qu’étaient les E32 (1986) et E38 (1994) en leurs temps. Quoique ! L’imposant blockhaus monté sur roues qui déroule ses 5,39 m sous nos yeux ne renie pas sa famille. Au contraire : le profil tricorps très prononcé, la calandre légèrement orientée vers le bas, et le décrochement de montant C (le pli “Hofmeister” perdure depuis les années 70) ne mentent pas. L’objet est bien signé BMW.
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in Essais
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