L’arme ultime de l’offensive BYD en Europe pourrait bien se trouver sous la forme de cette sympathique berline électrique. Douée de prétentions dynamiques flatteuses et d’une batterie dernier cri, la BYD Seal est le modèle le plus scruté de la gamme du constructeur chinois. Si elle parvient à répondre aux exigences de la clientèle européenne, la Seal risque de bousculer la star Tesla Model 3 et rebattre les cartes dans le paysage du tout-électrique.
Cela fait partie des petites révolutions que l’électrification à marche forcée, très politique, nous a réservé ces dernières années : l’arrivée en Europe de constructeurs jusque-là inconnus sur nos routes, voire la montée en puissance d’entreprises dont l’automobile n’était pas vraiment le cœur de métier. Le chinois BYD, pour “Build your Dreams” (c’est ambitieux !), est à l’origine un fabricant de batteries dédiées à des applications tout à fait diverses. Téléphones, accessoires électroniques… L’entreprise était même l’an dernier le second fabricant de batteries au monde, en termes de capacité. Sans le savoir, à peu près tout le monde a donc eu un jour ou l’autre dans sa poche ou son salon une batterie sortie des usines BYD (à prononcer en anglais de préférence, l’acronyme ne sonne pas terrible en français). Et bientôt dans son garage, puisque certains groupes comme Stellantis ou même… Tesla, se préparent à faire (ou fond déjà sans l’avouer) une partie de leurs courses chez BYD.
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in Essais
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