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ESSAI – Cadillac Lyriq (2025) : pour des lendemains qui chantent ?

Cadillac is back. Et pour marquer son retour sur nos routes, la marque américaine a décidé de ne plus vendre que des électriques sur le sol européen avec, pour commencer, un grand SUV baptisé Lyriq. Et si c’était finalement une plutôt bonne idée ?
Le nouveau refrain de Donald Trump ? “Les Européens sont méchants, ils ne veulent pas acheter nos voitures”, pour le paraphraser très grossièrement. Oui, certes, mais tout s’explique. Nous autres Européens aimons les petits véhicules et un modèle de moyenne taille de l’autre côté de l’Atlantique est pour nous un paquebot. Ajoutez à cela une législation particulièrement contraignante faisant que les modèles américains, généralement généreusement motorisés, sont soumis à des malus les rendant peu intéressants sur le plan financier. Enfin, à l’exception de Ford, Jeep et Tesla (nous pourrions aussi inclure Chevrolet mais qui ne vend que la Corvette par poignées d’exemplaires), les marques américaines ont pour la plupart déserté le Vieux Continent.
Cadillac était l’une d’entre elles. Et si elle retente l’expérience aujourd’hui, c’est avec une gamme désormais 100 % électrique. Après quelques jours passés au volant du modèle qui signe le retour du constructeur américain, le Lyriq, voici venu le temps de dresser un premier bilan de cette stratégie que Cadillac espère naturellement gagnante. Verdict ! Voir aussi – notre page dédiée aux essais et nouveautés Cadillac Pas dans son élément en ville ?
De nombreux points forts, étonnamment
Puisque nous sommes allés récupérer notre modèle d’essai au showroom parisien de Cadillac situé à côté de l’Opéra Garnier, c’est en ville que nous avons démarré notre essai. Un environnement a priori peu adapté à ce SUV mesurant 5 mètres de long et large de près de 2 mètres… rétroviseurs non inclus. Dans les grandes métropoles comme Paris, ce Lyriq souffle le chaud et le froid.
Côté positif, il y a le silence naturellement, fort appréciable. Plus étonnant, malgré son gabarit respectable, il se faufile avec aisance dans la capitale. Les contours du véhicule sont facilement discernables. Et si la visibilité n’est pas excellente à l’arrière du fait d’un montant D particulièrement proéminent, les nombreuses caméras dont est équipé le Lyriq font que les manœuvres sont assez aisées. Mention spéciale pour celles dirigées spécifiquement sur les jantes (de 21” sur toutes les finitions) permettant de voir si vous allez toucher le trottoir ou non. On ne peut plus malin pour ne pas avoir à vous rendre chez votre carrossier tous les quatre matins. Dernier point positif, le mode “one-pedal” réglable selon plusieurs niveaux est couplé à une étonnante commande placée à la gauche du volant permettant d’augmenter encore l’intensité du frein-moteur faisant qu’on n’a plus du tout besoin d’utiliser la pédale de frein. Ludique et efficace !

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CARaddiction

Publié par CARaddiction

Le monde de l'automobile par des passionnés.

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