L’actuelle Mercedes Classe A se porte bien, et domine son créneau… Lorsqu’il s’agit de revoir une recette déjà aboutie et qui plait, autant en faire le moins possible ! Le traditionnel restylage de mi-parcours se concentre donc sur ses motorisations essence d’entrée de gamme, avec l’arrivée d’une hybridation légère 48V. La Classe A 180 assure désormais le rôle de prix d’appel de la famille Mercedes. Outre la mise à jour mécanique, cette mince refonte réserve quelques évolutions symboliques côté techno.
Voici un redressement de situation assez remarquable. La Mercedes Classe A a connu des fortunes diverses, depuis la première à porter ce nom, lancée en 1997. Tellement bien lancée qu’elle terminait en roulant sur le dos… Avec un peu de mauvaise foi, admettons (le malheureux test de l’élan était en partie biaisé). Née sous la forme d’un petit monospace urbain, elle devient vraie compacte en 2012 et ne convainc guère plus : finition bâclée, agrément général décevant, qualité et mise au point la reléguaient en retrait de ses rivales de l’époque Audi A3 et BMW Série 1.
La vexation amplement compensée fin 2018, avec cette seconde génération qui a pris forme d’une vraie petite revanche : cette fois, Mercedes nous servait une auto véritablement mature et en phase avec sa stature premium ! Enfin correctement construite, et impressionnante en technologie embarquée. On peut trouver à redire sur le clinquant et l’ergonomie discutable de l’imposante double dalle digitale, mais effet garanti… et succès au rendez-vous, puisqu’elle domine désormais les deux concurrentes précitées, du moins en France. Chez nous, la Classe A est d’ailleurs la plus vendue des Mercedes (plus de 11.000 en 2022, contre 8.000 € pour les A3 et Série 1).{{_DYNINFEED_BLOCK_}}
in Essais
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