La sixième génération de Mercedes Classe E entend conforter sa place de star des berlines routières en jouant la surenchère techno. Systèmes de sécurité toujours plus présents et élaborés, fonctions connectées et intelligence artificielle sont ici au service d’un confort classe Affaires. Bienvenue à bord de la routière du futur. Et elle n’est pas forcément électrique, quoi qu’on en dise.
Voilà déjà quelques années que seuls quelques irréductibles réfractaires aux SUV ou les gestionnaires de flottes d’entreprises restent fidèles aux traditionnelles routières tricorps. Et encore, seul le trio premium et quelques exceptions résistent. Les BMW Série 5 et Audi A6 se maintiennent, surtout en break pour cette dernière, auprès d’une clientèle un rien conservatrice (ou pragmatique, l’un n’empêche pas l’autre) : en matière d’agrément de conduite et de consommation, elles feront généralement mieux que n’importe quel pseudo-baroudeur haut perché. Et puis, ce qui est à la mode se démode : rouler en berline est presque devenu atypique, au point que choisir une Classe E plutôt qu’un GLE en serait quasiment disruptif. Anti-conformiste, une Classe E ? Bon, n’exagérons rien. Elle est tout de même l’archétype du taxi inusable depuis 6 générations (7 si l’on compte la W123, dont quelques exemplaires entament leur cinquième vie en Afrique du nord en attaquant leur deuxième million de kilomètres). Ou l’exemple parfait de la sage routière de notable, respectable et avisé, à défaut d’être fantaisiste.
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in Essais
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