Mais à quoi joue cette Clio qui ne présente strictement aucun losange (enfin, pas ceux auxquels on pense), et se prend sans complexe pour une japonaise ? Dans l’automobile, les impératifs industriels et commerciaux mènent parfois à des curiosités de ce genre. La nouvelle Mitsubishi Colt ne cache même pas son origine 100 % Renault, et existe pour une raison tout à fait rationnelle. Notre essai.
Rebadger des modèles, parfois sans aller plus loin qu’un simple changement de logo, est une pratique courante. Cela existe depuis des lustres, et s’explique en général par une simple manœuvre commerciale destinée à faciliter l’arrivée (ou la survie, dans le cas présent) d’un modèle ou d’un constructeur sur un marché ou un créneau. Les alliances peuvent être de circonstance (pas toujours pour le meilleur, comme la Nissan Cherry / Alfa Romeo Arna), comme l’a fait dernièrement Suzuki en empruntant des Toyota Corolla et RAV4, ou s’inscrire dans une logique de groupe. C’est précisément ce qu’a entrepris Mitsubishi, membre de l’Alliance franco-japonaise avec Renault et Nissan, en posant son logo sur la calandre du Captur (renommé ASX) et maintenant de la Clio 5, qui ressort pour l’occasion le nom de Colt. Pas tout à fait inconnu d’ailleurs : la famille Colt existe depuis 1978, et cette Clio grimée en Mitsubishi en sera donc la septième génération.
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in Essais
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