ESSAI – On a conduit la nouvelle Volkswagen Passat (2024) : il faut sauver le soldat Passat

En attendant de se débarrasser de son camouflage au salon de Munich début septembre, la Volkswagen Passat est passée entre nos mains pour un premier galop d’essai. Impressionnante évolution, en 50 ans et neuf générations : la Passat est devenue une auto imposante, loin de la berline familiale que l’on connaissait, opère une relative montée en gamme et existera exclusivement en carrosserie break. En principe, le seul calcul pour assurer sa survie.
Le rôle de la berline classique chez Volkswagen étant désormais attribué à l’électrique ID.7, on pouvait logiquement s’attendre à la disparition pure et simple de la lignée Passat, vu le désintérêt de la clientèle pour la bonne vieille familiale conventionnelle. Tellement délaissée qu’elle en devient atypique, dans un paysage crossoverisé à saturation… Rouler en Passat pourrait-il être rock n’roll, histoire de ne pas faire comme tout le monde ? Passons, c’est ainsi décidé et c’est même chose faite : Volkswagen a débranché la berline Passat, discrètement, l’an dernier (du moins en Europe). La famille ne va pourtant pas s’éteindre, puisque la neuvième génération s’avance, sera donc uniquement disponible en break SW et fera ses débuts publics au salon de Munich cet automne, avant un lancement commercial prévu début 2024.
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