Essai – Peugeot 3008 hybride 136 ch (2023) : peut-il nous réconcilier avec un 3 cylindres ?

Alors qu’il se prépare à passer la main à son remplaçant de troisième génération, le Peugeot 3008 s’offre une originale motorisation hybride accompagné d’une nouvelle boite auto double embrayage. Cet ensemble mécanique, basé sur le 3 cylindres Puretech 1.2 (qu’il remplace), est appelé à se généraliser rapidement sur les autres modèles de la gamme du Lion. Sur le papier, on gagne au change.
Peugeot prend son temps, en matière d’hybrides ! Jusqu’à présent, les efforts du constructeur s’étaient surtout portés sur le 1.6 hybride plug-in qui équipe bon nombre de modèles Stellantis : plutôt abouti et efficace, mais onéreux et pas forcément adapté à tous les usages. Mis à part ce moteur, le reste de la gamme était uniquement composé de motorisations thermiques classiques, sans électrification même légère, jusqu’à l’arrivée du nouveau 3 cylindres Hybrid 136 ch que nous découvrons aujourd’hui dans le bien connu (et bientôt retraité) 3008. Cette mécanique, qui remplacera à terme tous les 3 cylindres Puretech classiques dans la gamme, sera bientôt étendue à la 208 tout juste restylée, puis à la compacte 308. Ainsi qu’au futur 3008 évidemment, qui arrive fin 2023.
Ce bloc moteur, basé sur le 3 cylindres 1.2 Puretech qui officie sous à peu près tous les capots ex-PSA depuis quelques années, a ici fait l’objet d’une foule d’ajustements destinés… à la rendre fréquentable ! La courroie de distribution est remplacée par une chaine, il tourne en cycle Miller (plus efficace qu’un cycle conventionnel), gagne un turbo à géométrie variable et reçoit (surtout) une nouvelle boite double embrayage à 6 rapports, baptisée E-DCS6, en remplacement de l’ancienne boite EAT8. Pas mauvaise, mais on pouvait trouver mieux, question efficacité.{{_DYNINFEED_BLOCK_}}
 

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