À l’époque où les berlines routières avaient vraiment la cote, les constructeurs nous gratifiaient de jolis coups de crayons. Qui ne s’est pas retourné lorsque les premières Peugeot 508, Mazda 6 ou autres Volkswagen Arteon ont effectué leurs premiers tours de roues sur les autoroutes de France ? En ce qui concerne l’ID.7, pas sûr qu’elle procure le même effet. À chacun ses goûts bien évidemment mais il faut reconnaître que ses proportions ne sont peut-être pas les plus sexy du marché. La vraie raison derrière ce design, clivant par une certaine absence émotionnelle, est double : d’un côté la recherche d’un aérodynamisme efficace. Avec un CX de 0,23, c’est un point derrière la Hyundai Ioniq 6 (à rétroviseurs standards) et 2 points derrière la Mercedes EQS, deux modèles qui semblent pourtant visuellement bien plus travaillés, mais qui pénalisent la garde au toit pour les passagers. C’est ainsi l’autre atout du design de l’ID.7 qui, par un toit moins fuyant reste en mesure d’offrir une grande habitabilité à bord. Bon, avec 4,96 m de long et un empattement de pratiquement 3 m, il aurait été assez scandaleux qu’il en soit autrement.
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